Année 1852 |
22 janvier 1852
Alfred de Falloux à Jules de Bertou
22 janvier 1852,
Cher ami,
J'applaudis toujours très vivement à l'idée d'Ed. Walsh1, mais je pense comme vous que personne ne peut mieux la faire valoir que lui. M. Laurentie et Berryer de l'appuient-t-ils pas. Je vous prie très vivement de me représenter à L'Assemblée nationale2, dans le sens que vous dites. S'il faut une délégation plus officielle envoyez la moi ; je la signerai et renverrai courrier par courrier. Veuillez d'avance parler en mon nom à M. Molé3 qui sait bien que mes amis valent mieux que mes lettres. Veuillez remercier toujours le duc de Valmy de ses lettres admirables de clarté et d'exactitude. Je me crois en les lisant, présent à tout. Je lui écrirai prochainement, dès que j'aurai des réponses de Bretagne à plusieurs questions posées par mois. Veuillez lire rue de Bourgogne et rue de Lille, par ailleurs, la lettre ci-jointe, et la faire partir le même jour pour Angerville4 si vous êtes sûr que Berryer y soit. J'attache beaucoup de prix (vous pouvez le voir par la peine que je vous impose) à ce qu'il soit renseigné avant de lire dans un journal ma lettre à L'Union de l'Ouest5. J'ai demandé qu'on vous en envoyât plusieurs nos. Je vous prierai d'en faire parvenir un à M. Fresneau6. Mme Swetchine devra en recevoir un directement. Mille pardons encore, cher ami, et encore plus de tendresses.
Alfred
Il va sans dire que je n'envoie L'Union de l'Ouest à un aucun journal pas même à L'Union. Si vous jugez qu'il y ait des envois à faire, vous le prendriez sur votre responsabilité. Je suis tout étonné d'avoir fait un pas sans M. Berryer7. Jugez si mes convictions sont profondes et arrêtés. Faites mes excuses spéciales au duc de Noailles de ne pas lui écrire directement.