CECI n'est pas EXECUTE 30 août 1883

1883 |

30 août 1883

Camille Doucet à Alfred de Falloux

 

Paris, le 30 août 1883

Monsieur le comte,

Cher et honoré confrère, je joue de malheur ! M. Buloz1 est en voyage à Constantinople disent les uns, à Saint-Pétersbourg disent les autres.

Ce qu’il y a de sûr, c’est que je n’ai pu le voir, quand je désirais tant lui parler de deux ouvrages qu’on semble oublier quoiqu’on dise le contraire.

Je suis si fatigué de mon voyage d’avant-hier, que celui de demain m’effraie et que je regrette même de n’avoir pu y ajouter le détour agréable que vous m’avez si généreusement proposé.

Le chemin de fer me secoue trop et m’éreinte. Mauvaises conditions pour aller demain à Luchon !

Je viens de prendre congé de l’Académie. On a décidément fixé la séance publique annuelle au jeudi 15 novembre. Les deux réceptions auront lieu en suite en décembre et en janvier et l’élection avant le 24 janvier.

Nous aurons alors le plaisir de vous voir, si la France est encore de ce monde sous cinq mois.

Veuillez, en attendant, Monsieur le comte et très honoré confrère, agréer avec mes regrets et mes excuses, la nouvelle assurance de mon entier dévouement

Camille Doucet

1Charles Buloz (1843-1905), journaliste, il succédera à son père François Buloz à la direction de la Revue des deux mondes.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «30 août 1883», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, 1883,mis à jour le : 14/05/2021