1882 |
3 mai 1882
Camille Doucet à Alfred de Falloux
Paris, le 3 février 1882
Monsieur le comte et très honoré confrère,
Vous savez que l’académie a fondé huit pensions de 1000 Fr. chaque, qui, tour à tour, et par rang d’âge, sont offertes aux doyens de la compagnie.
La mort de notre regretté confrère, Auguste Barbier1, vient de laisser libre une de ces pensions et c’est à vous qu’elle revient en première ligne.
J’ai l’honneur de la mettre à votre disposition en vous priant de vouloir bien faire connaître vos intentions à cet égard.
Recevez, Monsieur le comte et cher confrère, l’assurance de ma haute considération et de mon entier dévouement.
Camille Doucet
1Barbier, Auguste Henri (1805-1882), poète et littérateur. Il avait été élu le 29 avril 1869 à l'Académie française au siège d'Adolphe-Joseph Empis en dépit de son hostilité déclarée à l'Empire.