CECI n'est pas EXECUTE 28 mai 1877

1877 |

28 mai 1877

Camille Doucet à Alfred de Falloux

Paris, le 28 mai 1877

Monsieur le comte, cher et honoré confrère

J’apprends à l’instant le malheur qui vient de vous frapper1 et je vous demande la permission de vous adresser bien vite tant au nom de l’académie qu’en mon nom propre les plus sympathiques, les plus cordiales condoléances.

Tous vos confrères dont je suis l’interprète autorisé, prendront, croyez le bien, une part très vive à votre chagrin, et, dans la séance de demain, ils m’approuveront d’avoir devancé l’expression de leurs regrets.

Ébranlée depuis longtemps et trop cruellement éprouvée la santé de Madame la comtesse de Falloux était pour chacun de nous l’objet d’une grande préoccupation, nos sentiments s’associaient à vos craintes ; il s’associent maintenant à votre deuil.

Recevez en, je vous prie, l’assurance et permettez-moi d’y joindre la nouvelle expression de mon dévouement sincère et de ma profonde affliction.

Camille Doucet

1Son épouse, Marie de Falloux, venait de mourir, le 24 mai 1877.



 


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «28 mai 1877», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, 1877,mis à jour le : 15/05/2021