CECI n'est pas EXECUTE 8 mai 1883

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8 mai 1883

François Courtin à Alfred de Falloux

Bécherel1, 8 mai 1883

Monsieur le comte,

Je ne puis vous exprimer toute notre reconnaissance pour le nouveau bienfait que vous venez de nous accorder.

Notre douleur était encore augmentée par les inquiétudes pécuniaires ; car nous n’avons rien épargné pour adoucir les souffrances de notre bien-aimé fils, et vous nous enlevez ce surcroît de chagrin.

Ah ! Monsieur le comte vous pouvez être sûr que nous ne serons point ingrats : chaque jour nous penserons pour vous et pour les chairs défuntes que, comme vous nous pleurons.

Daignez recevoir l’expression de notre vive gratitude et du profond respect avec lequel j’ai l’honneur d’être, Monsieur le Comte, votre très humble et très obéissant serviteur.

François Courtin

Je serais bien heureux de vous voir, avant de mourir, nous nous unissons pour vous prier de venir.

 

1Commune d’Ille-et-Vilaine, où se situe le château appartenant à la belle-famille d’Alfred de Falloux.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «8 mai 1883», correspondance-falloux [En ligne], 1883, CORRESPONDANCES, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, Troisième République,mis à jour le : 17/12/2021