1875 |
24 octobre 1875
Emile Affichard à Alfred de Falloux
Laquerie, par Malicorne (Sarthe), 24 octobre 1875
Monsieur le comte,
Votre lettre m’est parvenue à la campagne ; cette circonstance est à la fois l’explication et l’excuse du retard que j’ai mis à vous répondre ?
Permettez-moi d’espérer, Monsieur le comte, que vous ne persisterez pas dans vos intentions ; j’en aurai un profond, un douloureux regret, j’ai à cœur de vous le dire.
Par vos sollicitudes, votre bienveillante sympathie pour nos modestes conférences, vos précieux encouragements, vous avez puissamment contribué à la fondation et <mot illisible> des cercles catholiques.
Laissez-moi, donc espérer, Monsieur le comte, que vous ne vous séparerez pas d’eux <mot illisible> qui se rattache si directement à l’université d’Angers à laquelle vous portez un intérêt bien juste et bien digne de vous.
Veuillez agréer, Monsieur le comte, l’hommage de mes sentiments les plus respectueux.
Émile Affichard1
1Affichard, Émile (1824-1898), avocat au barreau d'Angers.