1880 |
16 février 1880
Maxime Du Camp à Alfred de Falloux
Paris 16 février 1880
Monsieur le comte,
Veuillez m’excuser de ne pas vous avoir encore remercié de la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser, mais je viens de traverser une crise hépatique qui pendant huit jours, a fait de moi une bête enragée capable seulement de geindre et de se lamenter. C’est tout ce que je puis faire encore que de tenir une plume, mais cela suffit pour vous témoigner toute ma gratitude et vous assurez que votre suffrage est le plus précieux de ce qui pouvait honorer ma candidature1.
Agréez, je vous prie, Monsieur le comte, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.
Maxime du Camp
1Candidat à l’Académie française M. Du Camp sera élu le 26 février 1880, au fauteuil de Taillandier, fauteuil convoité par Ch. de Mazade.