CECI n'est pas EXECUTE 21 juillet 1884

1884 |

21 juillet 1884

Gustav Holenlohe à Alfred de Falloux

 

Tivoli près Rome, 21 juillet 1884

Monsieur le Comte,

De retour d’une visite bien douloureuse, du tombeau de votre cher frère le cardinal1, je ne puis résister à vous écrire, et de vous exprimer mes condoléances les plus vives. J’avais espéré d’accomplir ce devoir vers vous de vive voix. Mais je viens d’apprendre que pour le moment vous ne pouvez pas venir. Ah, laisser-moi vous dire quelle profonde affliction cette mort a mise dans mon cœur. C’était un vrai ami, c’était un grand seigneur, un vrai chrétien, un prêtre, un dignitaire de notre sainte Église qui lui faisait honneur, et qui nous avait rendu de grands services.

Je n’oublierai jamais ce cher et bon ami, j’offre le Saint sacrifice pour cette chère âme, bien qu’il était si bon et si pieux, que nous devons espérer de le savoir déjà au ciel.

Vos mérites, vos vertus m’ont toujours inspiré le plus grand respect, permettez-moi donc de vous exprimer les sentiments de la plus haute estime et considération avec lesquels j’ai l’honneur d’être de votre excellence, le très dévoué serviteur.

 

Cardinal de Hohenlohe2

1Son frère le cardinal F. de Falloux était mort à Rome le 22 juin 1884.

2Gustav Adolf Hohenlohe (1823-1896), cardinal.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «21 juillet 1884», correspondance-falloux [En ligne], Troisième République, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, 1884,mis à jour le : 18/12/2022