Année 1856 |
Octobre 1856
Jean-François Landriot à Alfred de Falloux
[Octobre] 1856
Monsieur le Comte,
Je suis très sensible aux sentiments que vous voulez bien m'exprimer dans votre bonne lettre. Ce que j'ai dit dans mon mandement est chez moi le résultat de profondes convictions et de mes lectures sur les Pères de l'Église. Le programme que j'ai tracé, j'espère le suivre dans toutes mes instructions.
Que de mal on a fait à l’Église depuis quelques années! Je déplore le parti pris de ceux qui ne veulent pas le voir.
Ce qui s'est passé au mois d'août et au commencement de septembre m'a profondément affligé. j'avoue que je n'ai rien compris à la manière dont la lutte a été soutenue. Il me faudrait une longue conversation pour expliquer ma pensée
Puissent des jours meilleurs revenir pour l'Église. Si je pouvais dans ma petite sphère contribuer à une œuvre de conciliation j'en serai bien heureux.
Je vous ai fait adresser plusieurs discours, dont deux ont été pas prononcer au congrès scientifique dont on m'a fait le Président : je désire qu'ils vous soient agréables.
Veuillez agréer, Monsieur le comte, l'assurance de mes sentiments respectueux et dévoués.
Jean-François [Landriot], évêque de La Rochelle