CECI n'est pas EXECUTE 10 août 1858

Année 1858 |

10 août 1858

Victor de Persigny à Alfred de Falloux

Tunbridge Wells (Angleterre)

10 août [1858]

Cher ami

Votre lettre me parvient en Angleterre à Tunbridge Wells1 où je suis encore pour 2 jours auprès de ma femme et de mes enfants que je suis venu voir et que j'avais quitté pour aller au Conseil Général2. J'écris au préfet de police la lettre la plus chaleureuse possible et je le verrai vendredi soir pour lui recommander de vive voix ce qui vous intéresse. Je vois avec bien de la peine que vous souffrez des yeux je serais bien heureux d'aller vous voir en Anjou. C'est un projet que nous faisons bien souvent ma femme et moi. Mais une foule de circonstances nous en empêche toujours. Nous sommes tous occupés d'organiser Chamarande3; c'est bien long et bien difficile et surtout bien cher. Ma femme4 me dit qu'elle veut absolument aller vous voir et qu'aussitôt après un voyage en Écosse que nous sommes en train de préparer nous irons vous faire une petite visite afin dit-elle d'avoir le droit de vous arrêter à la station toutes les fois que vous irez à Paris, ainsi que Madame de Falloux et Mademoiselle Loyde nous vous faisons tous les compliments possibles et nous vous prions de nous garder tous une petite place dans vos souvenirs. Mille amitiés.

F de Persigny

 

1Ambassadeur de France à Londres, Persigny résidait à Tunbridge Wells, situé à 50 km de la capitale.

2Persigny a été nommé président du conseil général de la Loire.

3Commune de l’Essonne où Persigny avait acheté un domaine.

4Eglé Ney de la Moscowa (1832-1890).


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «10 août 1858», correspondance-falloux [En ligne], Année 1852-1870, Second Empire, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, Année 1858,mis à jour le : 21/12/2023