CECI n'est pas EXECUTE 20 octobre 1860

Année 1860 |

20 octobre 1860

Victor de Persigny à Alfred de Falloux

Paris, 20 octobre 1860

Cher ami,

Je suis désolé que l'obstacle à notre entrevue soit votre état de santé, plus désolé encore de savoir que vous avez toujours la crise douloureuse qui vous cause tant de souffrances. J’aurais été très heureux d'aller vous trouver, et croyez-moi je n'aurais pris garde pour cela à aucune des petites considérations qu'inspire ordinairement la situation politique du genre de celle où nous nous trouvons placés en ce moment. Malheureusement mon temps est compté ; je n'ai que quelques jours pour aller dans ma province où des intérêts pressants me réclament et à peine pourrais-je terminer ces affaires que je devrais retourner à Londres à la pressante demande de mon ministre. Je suis sincèrement désolé de ce contretemps. J'aurais été vraiment heureux de vous revoir, de causer franchement avec vous et de me retremper dans ces olympiques d'une vieille amitié dont rien ne peut troubler la pureté.

Présentez mes hommages les plus affectueux à Madame de Falloux. Rappelez-moi bon souvenir de Mademoiselle Loyde et agréez mes regrets et la nouvelle assurance de ma ville amitié.

F de Persigny

 


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «20 octobre 1860», correspondance-falloux [En ligne], Second Empire, Année 1852-1870, BIOGRAPHIE & CORRESPONDANCES, CORRESPONDANCES, Année 1860,mis à jour le : 21/12/2023