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Napoléon III (1803-1873)
Louis Napoléon Bonaparte (1808-1873). Issu de la famille Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, il devient héritier présomptif du trône impérial en 1832. Condamné à l'exil pour avoir fait une tentative de coup d'état en 1836, il revient en France après la chute de Louis-Philippe. Candidat heureux lors d'une élection partielle du 4 juin 1848, il sera, le 10 décembre 1848, le premier président de la République élu au suffrage universel. Ayant mis fin à la Deuxième République avec le coup d'état du 2 décembre 1851, il établit l'Empire et exerce un pouvoir sans partage. Le caractère autoritaire du régime fait progressivement place, à partir de 1859 à l'empire libéral. Le 2 septembre 1870, la défaite de Sedan contre la Prusse met un terme au Second Empire. Captif de Bismarck, Napoléon III est contraint de signer la capitulation des armées françaises. Le 4 septembre, la République est proclamée à Paris par les députés. Exilé en Angleterre, l'empereur déchu meurt le 9 janvier 1873. Falloux, qui n'avait pas voté pour Louis-Napoléon Bonaparte lors de l'élection présidentielle du 10 décembre 1848 fera néanmoins partie, comme ministre de l'Instruction et des Cultes, du premier gouvernement Barrot désigné par le président au lendemain de son élection. En butte à des ennuis de santé et estimant sa mission remplie, Falloux annonça au président son intention de quitter le gouvernement. : « J'étais entré au ministère, écrira Falloux dans ses Mémoires, pour deux grands intérêts : la liberté de l'enseignement en France, la restauration du Souverain pontife à Rome ; et si je me crus libre de compter sur mes propres forces, c'est que je pus croire ces deux intérêts en sûreté. »Le 24 octobre 1849, Falloux écrivit une lettre au Président lui annonçant sa démission. Entretemps, il avait fait adopter une loi qui porte son nom et qui, établissant la liberté de l'enseignement secondaire, allait permettre à l’Église d'ouvrir des établissements.
