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Nettement, Alfred (1805-1869)
Alfred François Nettement (1805-1869), journaliste et historien. Catholique et légitimiste, il collabora à plusieurs journaux légitimistes tout d'abord à La Quotidienne devenu par la suite L'Union monarchique puis L'Union mais il s'en sépara après la chute de Charles X. Il collabora par la suite à La Gazette de France et à La Mode. Rédacteur en chef de L'Echo de la Jeune France de 1833 à 1837, il fonda L'Opinion publique 1848. Ce journal ayant été supprimé il abandonna la politique militante pour se consacrer à ses travaux d'historien et de littérateur. Rédacteur de la Revue contemporaine de 1852 à 1855, il prit également, en 1858, la direction de La semaine des Familles, une petite revue pour la jeunesse.
Élu sur une liste conservatrice à l'Assemblée Législative par le département du Morbihan, il vota pour la loi d'enseignement de 1850, dite loi Falloux et pour la loi restrictive sur le suffrage universel. Ayant protesté contre le coup d'état, il fut incarcéré quelques jours à Mazas.
On lui doit un très grand nombre d'ouvrages dont une Histoire de la révolution de Juillet 1830 (1833), des mémoires sur la Duchesse de Berry (1837), une Histoire de la littérature française sous la Restauration (1852). Hostile à toute idée de « fusion », il n'a correspondu qu'à l'occasion avec Falloux auquel il ne se privait pas de faire part de ses profonds désaccords.
