CECI n'est pas EXECUTE Lacordaire, Henri (1802-1861)

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Lacordaire, Henri (1802-1861)

Lacordaire, Jean-Baptiste-Henri (1802-1861), prêtre. Disciple de Lamennais, il collabora à L’Avenir mais se soumit à l’Église après la condamnation du journal par Grégoire XVI. Il était entré dans l'ordre dominicain en 1839. Prédicateur brillant ses conférences à Notre-Dame lui valurent une grande réputation. Il prêcha dans plusieurs autres villes entre 1841 et la révolution de février 1848.  Favorable à la révolution de 1848 et à l'instauration de la République, il fut l'un des cofondateurs, avec F. Ozanam et les abbés Maret et Coux de l’Ère Nouvelle. S'inspirant des idées de L'Avenir, le journal de Lamennnais auquel avait collaboré Lacordaire, ce journal dont il fut un moment le directeur, entendait réconcilier l’Église et le peuple, la jeune démocratie et la religion chrétienne. Mais l'audience du journal qui avait atteint près de 20.000 exemplaires s'effondra peu après le retour à l'ordre consécutif aux émeutes de juin 1848. Victime d'une part des attaques de la hiérarchie et surtout de celles de L'Univers résolument rangé du côté de l'ordre, d'autre part de la disparition des républicains modérés, le journal cessa définitivement de paraître le 2 avril 1849. Entretemps (dés août 1848), Lacordaire avait préféré démissionné. Suite au rétablissement officiel de la province dominicaine, le P. Lacordaire fut élu supérieur provincial. Ayant condamné le coup d'état du 2 décembre, il choisit de se consacrer à l'éducation de la jeunesse la nouvelle loi Falloux lui permit de prendre la direction d'un collège à Oullins, près de Lyon puis, en 1854, à Sorrèze, dans le Tarn, où il se fixa définitivement. Sollicité par Falloux et Montalembert, dont il était un des proches, le dominicain refusa de rentrer au Correspondant et se tint jusqu'à sa mort à l’écart de la rédaction de la revue à laquelle il ne contribua qu'épisodiquement.

C'est dans le salon de Mme Swetchine, au milieu des années 1830 que Falloux avait fait la connaissance du P. Lacordaire et de son ami Montalembert. Il se rendit par la suite à Sorrèze où il séjourna plusieurs jours afin de s'y entretenir avec le P. Lacordaire.

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                                                     Source : Association soréziennne


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «Lacordaire, Henri (1802-1861)», correspondance-falloux [En ligne], L, Biographies des correspondants, Compléments historiographiques,mis à jour le : 27/11/2011